Nom officiel : République de Madagascar (Repoblikan’i Madagasikara)
Indépendance : 26 Juin 1960
Devise : Fitiavana, Tanindrazana, Fandrosoana (Amour, Patrie, Progrès)
Hymne national : Ry Tanindrazanay Malala (Ô notre chère terre des ancêtres)
Régime politique : Démocratie parlementaire
Institutions : Présidence de la République, Primature, Sénat, Assemblée nationale, Haute cour constitutionnelle
Capitale : Antananarivo
Superficie totale : 591 896 km²
Population : malgache, estimée à 28 177 762 habitants selon le site officiel du PNUD
Densité : 36ha/km²
Langues officielles : Français et Malgache
Monnaie : l’Ariary (MGA)
4ème plus grande île au monde, Madagascar offre des contrastes entre les Hautes Terres centrales et les régions côtières périphériques. Tous savoir sur Madagascar?
Dominant la bordure orientale par un escarpement abrupt et s’abaissant lentement vers l’Ouest, les Hautes Terres, constituées d’un enchevêtrement de plateaux, de collines, de massifs compacts mais aussi de hautes plaines et de vastes bassins, forment un ensemble morcelé de reliefs volcaniques très divers : du Nord au Sud, on rencontre les massifs du Tsaratanàna (2 876m), de l’Ankaratra (2 643m) et de l’Andringitra (2 658m).
Le socle ancien, qui affleure sur les deux tiers de l’île, présente par endroits d’anciens reliefs plissés qui ont été métamorphisés avec des granites et des pegmatites. Ailleurs, il est recouvert de sédiments riches en fossiles et d’épanchements volcaniques présentant une dissymétrie est/ouest qui conditionne l’orientation des grands bassins hydrographiques.
Les Hautes Terres sont séparées de l’Océan indien par une étroite plaine côtière, rectiligne, bordée de lagunes, de marais et de collines basses qui s’élèvent jusqu’au pied de l’escarpement.
En revanche, sur le versant occidental vers le Canal de Mozambique, les deux grands bassins sédimentaires du Boina au Nord et du Menabe au Sud, présentent, autour de Mahajanga et de Morondava, de vastes étendues planes dominées par des plateaux calcaires culminant à plus de 900 m.
Quant au Nord du pays, avec ses cuvettes et ses plaines enchâssées dans des formations volcaniques, karstiques ou cristallines, et débouchant sur des deltas alluviaux, sa complexité s’oppose à la relative uniformité de la pointe méridionale de l’île. Adossée à l’Est sur le « rebord manambien », cette dernière est essentiellement constituée d’une pénéplaine dont l’altitude varie entre 150 et 500 m.
Les principaux cours d’eau sont, du Nord vers le Sud, le Sambirano, la Sofia, la Betsiboka, le Mangoky, le Fiherenana, l’Onilahy et la Linta, tributaires du canal de Mozambique, et le Mangoro et la Mananara qui se jettent dans l’Océan Indien. Tous savoir sur Madagascar sont nos buts principaux.
Tous savoir sur Madagascar. Les Malgaches ont une origine complexe : avant les apports africain, arabe et européen, Madagascar reçut, il y a vingt-cinq siècles, ses premiers habitants, des Austronésiens. Par la suite, des immigrants indonésiens (Malacca) et bantous venus d’Afrique subéquatoriale se seraient intégrés à ces Proto malgaches. La dissémination d’une population peu nombreuse dans ce vaste espace entraîna la formation d’isolats démographiques indûment assimilés à des « tribus ».
Au début, on croyait que les Vazimba furent les premiers habitants de l’île et qu’ils sont originaires d’Afrique. Ils seraient venus par la côte ouest, véhiculant une culture composite indonésienne et africaine. Or, dans sa « Relation de Java » (1645), le navigateur hollandais Van der Steel (cité par l’historien malgache Edouard Ralaimihoatra) parle d’une race javanaise nommée Vazimba qui s’est dispersée dans l’océan Indien. On signale également l’existence d’une tribu Bazimba sur les bords du lac Kivu en Afrique. Tous savoir sur Madagascar?
De plus, selon l’historien et géographe arabe Idrissa, jusqu’au 12ème siècle il n’existe pas d’immigration africaine primitive car les Africains ne connaissaient pas encore l’art de la navigation ; seuls les Arabes avec leurs boutres et les indonésiens avec leurs pirogues à balancier pouvaient faire la jonction entre l’Afrique et la Grande île.
La population actuelle, en accroissement rapide, est estimée à 25 millions d’habitants. Elle demeure néanmoins très inégalement répartie, l’axe des Hautes Terres et la côte est rassemblant les plus fortes densités tandis que l’Ouest, où les densités inférieures à 5 habitants au kilomètre carré sont fréquentes, reste vide en dehors des zones d’aménagement (grandes agglomérations ou zones rizicoles).
Tous savoir sur Madagascar. Au 17ème siècle, on compte déjà de nombreux royaumes indépendants. On trouve dans le Sud-est les Antambahoaka, Antemoro, Antanosy et Antesaka, ethnies aux origines arabo-islamiques.
Les peuples de pasteurs, comme les Bara, les Mahafaly, les Antandroy et autres Masikoro se partagent les vastes territoires du Sud de l’île.
A l’Ouest s’étendent les immenses royaumes Sakalava du Menabe (2ème moitié du 16ème siècle) et celui du Boina plus récent (18ème siècle).
Sur la côte orientale, les Betsimisaraka assoient leur autorité (fin du 17ème siècle), alors que sur les Hautes Terres, les royaumes Betsileo mais surtout Merina étendent leur domination (fin 16ème – début 17ème siècle). La traite des esclaves favorise alors une politique d’expansion territoriale et profite à ceux qui disposent d’armes à feu. Ainsi, l’hégémonie Sakalava s’explique par le contrôle des principaux postes de traite de la côte Ouest avec l’appui des commerçants Antaloatra. Le royaume Sakalava s’affaiblira à la fin du 19ème siècle en raison de querelles de successions et d’un handicap lié à l’immensité des territoires occupés par une population dispersée et nomade.Tous ces informations nous permettent de savoir davantage en amont sur Madagascar.
Le 19ème siècle voit l’émergence de l’expansion Merina, d’abord grâce à l’œuvre unificatrice du souverain Andrianampoinimerina (1787-1810) qui résuma son ambition territoriale par cette phrase : «La mer sera la limite de ma rizière». C’est son fils Radama 1er (1810-1828) qui poursuit l’œuvre en entreprenant de conquérir l’île entière, aidé dans sa politique par les britanniques. Les traités anglo-malgaches de 1817 et 1820 le reconnaissent comme étant roi de Madagascar et apportent une coopération militaire, culturelle et religieuse. En contrepartie, l’esclavagisme doit être aboli. Les troupes de Radama contrôlent assez facilement la côte orientale de l’île ainsi que l’ensemble des Hautes Terres mais échouent dans le vaste pays Sakalava. Le règne du « progressiste » Radama sera de courte durée, suivi par celui de la reine Ranavalona 1ère (1828-1861) marqué alors par une politique très traditionaliste, anti-européenne et antichrétienne. Plus tard, le Premier Ministre Rainilaiarivony, qui épousa successivement les trois dernières reines, conserva le pouvoir durant plus de trente ans (1864-1895).
La guerre franco-malgache de 1895 mit fin à la royauté, Madagascar fut mis sous protectorat français, déclaré colonie en août 1896 avant de recouvrer son indépendance en 1960. Tous reflètent le savoir sur la situation géopolitique de Madagascar.
Pays essentiellement rural et agricole (plus de 75% de la population vivent à la campagne), en dépit d’un récent exode massif vers les villes, Madagascar doit affronter les grands défis démographiques (taux de natalité estimé à plus de 44‰), en assurant en premier lieu son autosuffisance alimentaire.
Depuis l’indépendance, malgré d’énormes potentiels économiques, le pays a du mal à décoller et fait partie du groupe de pays les plus pauvres du monde.
Tous savoir sur Madagascar. Elle possède par exemple un sous-sol extrêmement riche (pétrole, toutes les pierres précieuses sauf le diamant), est le 1er producteur mondial de vanille (plus de 8 000 tonnes de production dont environ 1 000 à 1 200 tonnes exportées annuellement), et a aussi d’immenses ressources halieutiques…
De nos jours, le principal atout de la Grande île demeure le tourisme.
Madagascar est l’une des plus belles destinations touristiques au monde et présente une palette de paysages d’une diversité prodigieuse. Tous désignent le savoir sur la particularité de Madagascar.
Récifs coralliens, plages de sable fin, arbres du voyageur, allées de baobabs, forêts primaires, savanes… La côte ouest est protégée par une barrière corallienne ; le littoral oriental est une chaîne de falaises couronnées de forêts primaires abritant des espèces animales et floristiques rares ; à l’intérieur, au nord, dans le moyen ouest, des cuvettes fertiles propices à toutes sortes de cultures ; au sud, un bush épineux avec une végétation étrange et un littoral magnifique bordé de sable blanc fin ; au centre, des montagnes légendaires favorables à la randonnée de découverte… La Grande île reste un des endroits les plus riches en terme de biodiversité sur la planète, avec un taux d’endémisme supérieur à 80% tant au niveau de la faune que de la flore. Tous, partant en aventure pour savoir plus sur Madagascar.